Je n'aurais rien contre 10 degrés de plus.

Peut être pas s' en rejouir ! Jadis il y avait des poulpes en baie de st brieux ...mais peu de coquilles st jacques , les poulpes s' en nourissaient .....j'avais entendu il y a peu une emission radio là dessus , les poulpes ont quasiment disparus......recrudescence des coquilles !
Cela voudrait donc dire , que par le passé il y a eu des eaux plus chaudes , mais aussi des espèces qui arrivent et d'autres qui en subissent la présence......

De toute façon les bactéries gagneront.

C'est ce que disait toujours un de mes profs de microbio!

yep, pour le moment ca chauffe, la bretagne aura le climat de la cote d'azur d'ici 20 ans...

puis ca sera le ralentissement du gulf stream... et là, ca sera direct le climat de la belle province canadienne, on rigolera moins sous 3m de neige...

donc perso ca ne me rejouit pas tant que ça

Si ya pas les touristes qui vont avec, pourquoi pas!! Plus sérieusement 20 ans me semble court, ce ne sont que des estimations....et puis bon, les changements climatiques ont toujours existé sur cette bonne vieille Terre! Après...quelle est la part imputable à l'humain là dedans...eh bien on sait rien en fait!
Ce qui n'est pas une raison pour continuer comme on fait, tout l'opposé de ce que pense un homme des bois comme moi!
Il y a quelques années je militais pour cette prise de conscience quant à l'origine anthropique des dérèglements climatiques...maintenant je ne sais plus....je milite juste pour arrêter de souiller, de pomper sans limite notre beau caillou tout bleu...

à force de jouer à l'apprenti sorcier avec notre belle Planète , on est en train de tout gagner : aucun des changements de son fragile équilibre n'est innocent, gratuit et sans lourdes conséquences. Pr répondre à la question soulevée par le titre du post : NON, il ne faut certainement pas s'en réjouir !!!
Caadix

Et puis les dinosaures sont de retour !

(heu, c'est une blague hein, faut pas se sentir visé hein ! Aiiiillleeeeeuhhhh ! Pas sur la tête !)

ça me fait penser à la trilogie des (trois ) singes symboles de la "sagesse" chinoise : ne rien voir, ne rien dire, ne rien entendre...il faudrait en rajouter un quatrième qui se protège la tête de ses deux bras, ou qui l'enfouis profondément ds le sable comme l'autruche puisque c'est alors la seule alternative qui reste
Caadix

Compte là-dessus. Hors de question que je montre mes fesses.

Le problème n'est pas forcément le réchauffement, c'est sa vitesse.
Notre pays a été tour à tour couvert de banquise, de mer, de jungle...
Ce que nous enseigne la paléontologie, c'est qu'en général les espèces s'adaptent.
Mais de temps en temps, on observe aussi d'immenses catastrophes.
Je ne suis pas certain d'avoir envie d'en vivre une, moi... Même pour le plaisir de pêcher le thon rouge dans le Cotentin (s'il en reste !).

Nombreuses sont les espèces qui ont tenté de s'adapter, mais à l'impossible nul n'est tenu et quand leur environnement a changé plus vite que ce qui était faisable en terme d'adaptation, elles ont disparu.
Aucune espèce animal n'a réussi à modifier son environnement et à le rendre aussi "invivable" (au sens littéral du terme), en si peu de temps (moins de quatre générations) que l'espèce "humaine".
Selon un rapport du WWF : "les populations de poissons, d’oiseaux, de mammifères, d’amphibiens et de reptiles ont régressé en moyenne de 52 % depuis 1970." En moins de 45ans, la moitié des animaux sauvages ont disparu !
Nous détruisons notre environnement plus vite que nous pouvons le réparer.
Si nous n'en prenons pas conscience collectivement et à tous les niveaux, nous pourrions bien être la prochaine grande espèce à disparaitre.
http://www.wwf.fr/?3440/Face-au-grave-declin-de-la-biodiversite-planetaire-des-solutions-restent-a-notre-portee

l'évolution continue chez les requins ou doit on parler d'adaptation ? (source: dinosoria.com)
Requin Hybride
C’est en Australie qu’une nouvelle espèce de requin a été découverte. Cette espèce est née d’un accouplement entre le requin à pointes noires commun ou des récifs (Carcharhinus melanopterus) et le requin à pointes noires australien (Carcharhinus tilstoni). Il s’agit de deux espèces très proches mais génétiquement distinctes.
Jess Morgan de l'université du Queensland, qui dirige cette étude, a souligné l’importance de cette découverte en déclarant: C’est l’évolution en action.
En effet, c’est la première fois que l’on découvre une telle hybridation. C’est d’autant plus important qu’il s’agit d’une adaptation des requins des eaux australiennes au changement climatique.
Récemment, près de 60 jeunes requins de cette nouvelle espèce ont été observés dans les eaux australiennes.
Cet hybride est plus petit que ses deux géniteurs mais également plus robuste.
Cette nouvelle génération peut migrer des eaux tempérées vers des eaux beaucoup plus fraîches ou évoluer dans des eaux tropicales.
Les changements climatiques qui affectent l’ensemble de notre planète ont bien évidemment un impact très important sur la température globale des océans.



Le requin à pointes noires australien est un peu plus petit que son cousin des récifs et n’évolue que dans les eaux tropicales.
Il s’agit donc d’une adaptation afin d’assurer la survie de l’espèce. De nombreux hybrides ont été découverts à environ 2 000 km de la côte dans des eaux beaucoup plus fraîches.
D’après les scientifiques, la pêche et le changement climatique sont les deux déclencheurs de cette adaptation afin que l’espèce, initialement limitée, aux eaux tropicales, puisse évoluer vers des eaux tempérées.
Les observations démontrent que ces hybrides sont très abondants, jusqu’à 20% de la population de requins à pointes noires dans certaines zones. Cependant, du moins pour le moment, cette évolution ne semble pas s’effectuer au détriment des deux espèces à l’origine de l’hybridation.

Il s’agit donc d’un nouveau chapitre dans l’histoire des requins et il ne semble pas du tout inimaginable de penser que d’autres espèces de requins pourraient bien suivre le même chemin dans l’évolution afin d’assurer leur survie face aux changements de climat mais également face leur principal prédateur : l’homme.