Exocet : l’hydroptère inversé Internet est le vecteur à la fois du pire et du meilleur, ns le savons tous : choisissons résolument le meilleur, les amis, c’est le seul qui vaille la peine (…de vivre, tout simplement

).
Par exemple qui d’entre nous aurait pu imaginer, avant d’avoir vu cette ou ces vidéo(s) que
l’exocet, le célèbre poisson volant, fonctionne en fait comme un hydroptère inversé pr prendre un envol… qui peut le porter, en vol plané, sur plus de 200 m ! Et qu’il ne fait pas seulement que sauter bêtement hors de l’eau et se laisser porter par ses grandes nageoires par l’air marin pr retomber un peu plus loin. C'est au contraire une vraie machine amphibie à nager/voler, un poisson hautement technique, savamment élaboré ; voyez plutôt :
• Poisson volant ou exocet
https://www.youtube.com/watch?v=WIEmsljecaE (pour mémoire, ce lien n'est plus valide)
https://www.youtube.com/watch?v=gAjzH0vWSIA 1'06 vidéo A
• Poissons volants (
Vidéo n°5 = vidéo n°1 mais + complète : nage ss l’eau et reproduction sur branche de palmier flottant à la dérive) 2’53 --> lien
http://www.discovery.com/tv-shows/life/ ... -fish-fly/ Ce qui me frappe, c’est ceci : qd il est sous l’eau, l’exocet se sert de sa nageoire caudale, « normalement », comme tous les poissons ; notez cependant l’hypertrophie de la moitié inférieure de cette caudale par rapport à la partie supérieur, nettement plus réduite. Lorsqu’il sort son corps de l’eau, par contre – en ayant pris suffisamment d’élan auparavant pr y parvenir – il ne reste plus, dans l’eau que cette partie inférieure qui agit comme une sorte de dérive active, une godille particulièrement performante.
En fait ce bestiau fonctionne comme un
hydroptère animal inversé, je m’explique :
L’hydroptère est une géniale invention humaine, un type de voilier qui, à partir d’une certaine vitesse « décolle » en appui sur des supports/stabilisateurs subaquatiques pr devenir pendant un temps un superbe voilier « Off Shore », une sorte de Flying Deutsch man en plus aérien encore. L’exocet, lui, dès qu’il a réussi à se hisser hors de l’eau, actionne sn « turbo », l’aileron inférieur de sa queue dont il balaye la surface par un puissant mouvement de va-et-vient – une savante godille – et ne peut décoller que lorsque la poussée et la vitesse acquises sont suffisantes pr assurer un début de prise à l’air qui permettra l’essor et la stabilisation ds un filet de vent porteur. En résumé, pr atteindre la bonne vitesse, l’hydroptère est tracté par le vent, l’exocet assure lui-même la poussée en godillant vigoureusement sur la surface en manoeuvrant sa caudale en guise d’aviron.
....

Cela me fait penser un peu à ces planeurs motorisés utilisés en vol à voile contemporain, ayant un petit moteur placé à la base de l’aileron de queue et qui, s’ils ont besoin d’un avion tracteur classique pr les emmener là-haut, sur site, peuvent restent ensuite des demi journées en l’air grâce à ce système ingénieux : lorsqu’ils sont trop bas, un petit coup de moteur, un petit courant aérien porteur (thermique ascendant, comme les Grues cendrées en migration) et c’est reparti pr un tour

.
Comme vs pouvez le constater, son affaire à maître Exocet, est hautement technique… je serais bien curieux d’assister à un cours de formation aéronautique des petits apprentis poissons volants, d’autant que ds sa logique de fuite en avant permanente (tout comme la malédiction de Caïn après qu'il eut tué sn frère Abel, à l’Est d’Eden « quiconque me trouvera me tuera »…), ce poisson « border line » qui oscille ss cesse de part et d’autre de la surface des eaux pr échapper à ses nombreux prédateurs de tout poil (… plumes et écailles confondus), se reproduit sur des végétaux (par ex. feuille de palmier) semi immergés flottant à la dérive. (
voir pr cela la vidéo n°5).
Une fois fécondés, les œufs sont encore une fois livrés à eux-mêmes, tout comme le poulpe , laissant à la Providence donc au « hasard » et surtout au code génétique si ingénieusement gravé ds leur ADN le soin de parachever leur vitale et intransmissible éducation. Par contre ils sont
dotés d'un potentiel-méninges qui leur permet de gérer un certain nombre de situations plus que critiques. Notez comment il replie brusquement les nageoires et se laisse à temps retomber à l'eau pr esquiver l'attaque de la frégate (
à 1'34 sur la vidéo n°3)...et comment il ne reprend contact avec l'élément liquide que par son aileron-moteur pr refaire ds l'urgence un tournée de super-godille et pouvoir, autant que possible reprendre son envol devant une daurade coryphène affamée et très déterminée, comme s'il avait le diable aux trousses (et c'est un peu le cas !

).
Vidéo n°3 -->
https://www.youtube.com/watch?v=szuchBiLrEM 2'26 vidéo B