Des animaux aux championnats mondiaux de calcul des probabilités !...
…les candidats, regroupés par espèces, sont nombreux :
• Etourneaux (Sansonnets)
• Perruches
• Cigales
• Criquets pèlerins
• Thons (BaitBalls)
• Harengs
• Sardines, merlans, maquereaux
• Krill, pingouins, manchots empereurs, phoques (vs orques et léopard des mers)
• Tortues de mer, lors des éclosions massives sur les plages etc…etc…
--> les grandes concentrations migratoires d'Afrique : Gnous, Antilopes, zèbres aux points d'eau (vs lions, guépards, léopards) et lors de la traversée des fleuves ( vs crocos).
Tous ces animaux, « champions de mathématiques » sont quasiment certains de gagner le gros lot (de la survie, de l'espèce du moins) presque à tous les coups en se prêtant à l’extraordinaire loterie, le loto perpétuel géant auquel l’Auteur de leur ADN, de leur code génétique les a, avec bienveillance, prédestinés : les risques encourus sont relativement faibles pr chacun et la grande majorité du groupe a toutes les chances de s'en sortir.
Je m’explique : Tout ce que ces animaux ont à faire, c’est juste de s’appliquer à suivre le mouvement. Ils ont étés dotés pr cela d’un temps de réactivité défiant toute concurrence : le temps de réflexe chez un étourneau a été mesuré comme étant plus de 30 fois plus rapide qu’un humain. Ce qui explique ces brusques changements de direction observés ds les Nuées (swarms en anglais), ces gros essaims d’oiseaux ou d’insectes où, curieusement tout le monde suit, même après un virage à 90° ou plus !!! Voyez les bécassines et les vols de limicoles en bord de mer : le pack avance à toute allure « comme un seul homme » et il va où il veut, personne n’est « à la ramasse ».
Tous ces animaux-fourrage, ces mignardises à prédateurs de tt poil (… écaille, ou plume) plus ou moins gros, n’auraient absolument aucune chance de s’en sortir ds la vie – et la pérennité de leurs espèces seraient gravement remises en question depuis longtemps – s’ils n’avaient pas la géniale idée d’obéir à leur instinct grégaire profondément gravé dans leur ADN.
Seuls, isolés ds la jungle universelle qu’est la nature, leur espérance de vie serait dérisoire, parfois réduites à qques minutes tt au plus.
On dit couramment que l’union fait la force… cela peut être vrai ds certains cas, mais pas ds celui qui ns intéresse : on n’a jamais vu un banc de maquereaux mettre en déroute un thon ou un groupe de thons ; par contre c’est leur union qui
est leur force.
L’attaque du ou des prédateurs, ils la subiront de toute façon, mais grâce au ticket de tombola gagnant que leur concepteur leur a octroyé, ils ont un maximum de chances de s’en sortir : s’il y a 1 Million d’individus, comme c’est le cas ds un grand vol d’étourneaux ou une éclosion de Cigalas, ces cigales Nord-Américaines qui éclosent en même temps tous les 13 ou 17 ans (nombres premiers, tiens !?!) pr brouiller encore un peu plus les pistes des prédateurs qui ne peuvent matériellement pas, de ce fait, s’organiser*. Eh bien chacun court un risque réduit d’y passer : une « chance » ou plutôt 1 risque sur 1 000 000 et a donc toutes les chances de « tirer sn épingle du jeu » en s’en sortant sain et sauf pr reprendre « sa place ds le trafic » comme dirait Cabrel.
*(s'organiser)-> je fais allusion ici aux Ours d’Alaska (Grizzlys et Bruns ) qui tous les 10 mois se donnent rendez-vous sur les cascades que doivent franchir les saumons ds leur long périple de retour aux sources pr se reproduire … et ils n’ont plus qu’à les attendre la gueule ouverte, placés en haut de la chute d’eau pr es gober au passage afin de reconstituer les précieuses réserves de protéines pr lui et ses oursons de l’année. Bad luck pr le reproducteur, la vie est dure parfois.
PS : Au fur et à mesure je mettrai ici, en suivant, sur cette partie du forum, des vidéos illustrant cette extraordinaire stratégie animale, revenez-y, c'est beau à voir 