La célébration des anniversaires de naissance n'est pas inscrite ds mes gènes... mais, si j'en suis les "Ragot"(s), cet Ange-là, même s'il n'est pas éternel, serait au moins déjà centenaire (et attaque, en forme, son deuxième siècle, comme on le voit plus loin
) ; et c'est en temps que tel que je voudrais, au nom de tous sur ce forum, lui rendre ce modeste hommage en lui dédiant ce petit "poème mathématique" que j'ai écrit il y a qques années, une réflexion sur la fuite du temps :
Le Centenaire
Bien calé sur son banc, dos au mur, le vieillard
Les deux mains cramponnées au pommeau de sa canne,
Scrute au loin l'infini, dans ses
nimbes diaphanes,
Tendu vers l'horizon, fatigué, l'oeil hagard.
D'un affût soutenu il guette le temps qui passe...
Bien trop vite à son âge, quoi qu'en pense l'ignare.
Il sent planer sur lui la réelle menace...
...d'en perdre toute trace dans son épais brouillard.
Au soir du deuxième jour, pour l'enfant nouveau né,
La journée qui finit, c'est moitié de sa vie.
De son très court "vécu", la moitié de son temps !
Au soir du dixième jour, c'en est que dix pour cent,
Du centième un pour cent ; du millième un pour mille !
On court trop pour compter lors du cap des dix mille :
à vingt sept ans passés, tant de chats à fouetter...
"Fouette cocher !", c'est alors que le temps dégénère
Et trace comme un V2 dans nos vies éphémères.
Passée la soixantaine, on craint le coup de sang,
"L'Alzheimer" ou bien d'autres : le danger est constant.
Avec chance il se peut qu'on arrive jusqu'à Cent.
Parvenus à cent ans, par un calcul sommaire,
Le compte est vite fait, en voici l'inventaire ;
Trois cent soixante cinq fois cent : trente six mille cinq cent ...
... jours auxquels on rajoute vingt cinq (cent par quatre),
Pour années bissextiles, sans qu'il n'y ait à débattre.
Trente six mille cinq cent jours et des miettes !
Ou, si l'on veut user de la calculette,
Huit cent soixante seize mille six cent heures... ça c'est net.
Et là on réalise... d'un coup l'on comprend mieux
Pourquoi l'homme est figé, sur sa canne, immobile,
Ses mains tremblent un peu, un soupçon malhabiles ;
Il surveille le Temps, concentré, l'air soucieux.
Il attend sa venue, même s'il n'en connait l'heure ;
Quant à son rendez-vous, il sait qu'il s'y tiendra.
Mais ça ira sivite, à "trente six mille à l'heure"
Qu'à aucun prix notre homme ne voudrait manquer ça !
Une fois passé le Temps, il pourra débrayer,
Satisfait d'avoir eu ce sursis éphémère,
Mais angoissant déjà, sachant qu'au jour d'après,
Le temps, fuyant toujours, "en remet", accélère.
Qu'il soit le jour ultime, ou bien le
pénultième,
Ou encore une journée tout à fait ordinaire,
Il passera très vite, n'étant d'une vie entière,
Qu'un / trente six mille ... cinq cent vingt six millième !
Journée d'entrée (en passant) dans son siècle "deuxième".
Tout ça pour dire quoi ? Qu'en matière de temps,
qu'on ait dix ans, vingt ans, quarante ou bien soixante,
La notion et l'approche de Celui qui nous hante,
Varie à l'infini : on vit chacun "son" temps.
On a chacun le sien, c'est un souci majeur,
Notre pain quotidien : on n'a pas la même "heure" !
Ce qui expliquerait nos nombreux différents :
Une question de "timing"... de "tempo"...bref, de temps.
Il parait hasardeux d'accorder nos violons
Avec tant de pendules divaguant quant à l'heure.
Ce peut être la cause de nos dis-sen-sions
Contre mauvaise fortune il faut faire "bon coeur" :
Diversité ? ça grouille! ça vit... à la bonne heure
Roland P... Ste Foy la Grande, Gironde, 7/06/2009
Je compte sur l'un d'entre vous pr lui faire parvenir ce texte (à Monsieur Ange Porteux), avec mes respects, bien sûr, MERCI 
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... mais un pêcheur hors normes (le moule est cassé, on n'en fait plus guère des comme ça) et surtout riche de la connaissance du monde halieutique et du milieu marin qu'il a su développer au fil des ans... En tt cas c'est tt sauf un "fainéant" à en juger par ses bonnes grosses paluches bien sympatique qui tiennent le leurre et sa mine réjouie de passionné, d'allumé de la Pêche fait plaisir à voir.
Roland, je crois que nous sommes quand même quelques uns à connaitre le monsieur au moins de réputation et pour les plus chanceux à avoir échanger 3 mots sur les différents salons, si je te dis socièté ragot et big big, c'est lui 
