Samedi matin, un semi-rigide de 5 m avec 2 personnes à bord, s'est fait retourner par une déferlante sur le plateau de la Banche. Un pêcheur est décédé.
On ne peut que redoubler de prudence en mer et penser à porter un gilet ou brassière.
Extrait du Ouest-France de lundi :
Prisés par les pêcheurs amateurs, les plateaux au large du Pouliguen, sont exposés à la houle. Un piège redoutable qui a fait trois morts en un mois.
Samedi matin, deux plaisanciers pêchaient sur le plateau de la Banche, à environ 7 km au large du Pouliguen, en Loire-Atlantique. Un léger vent de Sud, une petite houle et un soleil au beau fixe, offraient des conditions apparemment idéales pour une partie de pêche. Puis une lame a retourné l'embarcation pneumatique, projetant les plaisanciers à la mer.
Sans brassières, les deux hommes tentent de rejoindre le phare à la nage, en vain. L'un d' eux fait demi-tour en direction de l'embarcation qu'une vague vient de remettre à l'endroit. Il y parvient et donne l'alerte. Moins chanceux son compagnon, victime d'un arrêt cardiaque, ne peut être ranimé. Thierry Jallais, ostéopathe, âgé de 45 ans et domicilié à Saint-Étienne-de-Montluc (Loire-Atlantique), est décédé.
Mêmes causes mêmes effets, le 6 août dernier, sur le plateau du Four, au large du Croisic. Alors qu'ils cassaient la croûte tranquillement à bord de leur pneumatique, moteur coupé, trois hommes sont projetés à l'eau par une déferlante. Seul le propriétaire de l'embarcation s'en sort. Ses deux amis de La Chapelle-sur-Erdre, près de Nantes, se noient.
« Ces déferlantes, liées à une zone de hauts fonds, sont un phénomène bien connu des marins d'expérience, assure le responsable de la station SNSM de Pornichet, Jean-Michel Paringaux. Espacées de quelques minutes, ces vagues cycliques, souvent par groupe de trois, viennent cueillir le pêcheur positionné sur un rocher d'une côte exposée ou renverser l'embarcation d'un plaisancier. »
Au large, les plateaux rocheux sont les premiers obstacles rencontrés par la houle. « Après une période de perturbation, la mer se calme en surface. Reste la houle de fond qui monte sur l'obstacle rocheux et provoque des déferlantes. » Pour ces deux accidents, « le port de brassières pouvait changer la donne, assure le responsable. Cela permettait d'attendre les secours, car il y avait du monde sur l'eau. »
Et de rappeler le numéro d'urgence pour les secours en mer, d'un poste fixe ou d'un portable : le 16 16.
Michel GODIN.
Ouest-France
_________________ Hobie kayak Révolution 13 Si j'étais un pékeux du Nord, j'aimerais bien habiter à Pecquencourt mais je sais pas pourquoi...
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