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""" 26 février 2016
Angling Trust –la super fédération anglaise qui regroupe toutes les pêches récréatives, que ce soit en eau douce ou en eau de mer a décidé de ne pas soutenir le système de collecte de données à propos des captures des récréatifs.
Angling Trust ne soutiendra pas le nouveau projet “Sea Angling 2016”, pensé pour collecter les données décrivant les captures réalisées par les pêcheurs récréatifs.
Le projet, commandité par le CEFAS, (Centre anglo-saxon pour l’Environnement, les Pêches et l’aquaculture) fait suite au dernier projet de recherche « Sea Angling 2012 » et répond aux exigences de l’Union Européenne pour que le Royaume Uni puisse fournir les données à propos des captures, par les pêcheurs récréatifs d’un certain nombre d’espèces listées dans le Système de Contrôle, de Régulation et de de Collecte de données de la politique Commune de la Pêche.
Le projet collectera aussi des données quant aux dépenses générées par la pêche en mer au Royaume Uni. Les pêcheurs de loisir se verront demander de remplir des journaux de pêche détaillant leurs prises tout au long de la saison 2016.
Angling Trust pense que, malgré une accumulations de preuves grâce à de multiples projets sur de nombreuses années (« Net Benefits » (2004), « Invest In Fish South West » (2005), « Drew Associates report « (2007), « Sea Angling » (2012), « Defining The Economic and Environmental Values of Sea Bass » (2014)), le gouvernement a refusé de prendre en considération toutes les recommandations ou tous les résultats qui auraient permis de prendre la mesure exacte et juste du secteur de la pêche récréative au sein de la gestion des ressources marines.
Les résultats de l’étude « Sea Angling 2012 » ont été utilisés pour justifier les décisions de l’UE sur les attributions des possibilités de pêche du bar : rappelons que les pêcheurs récréatifs doivent relâcher tout bar capturé au nord du 48ème parallèle pendant le 1er semestre 2016, et ne pourront conserver qu’un seul poisson maillé (>42 cm) par jour à partir du 1er juillet. Ces décisions ont été basées sur le résultat selon lequel les pêcheurs récréatifs prendraient 30% de tous les bars capturés en Europe.
Cependant, les débarquements de bars capturés de façon illégale, ou bien sans déclaration ou sans contrôle par d’autres activités restent méconnus de sorte de que l’impact des récréatifs est suspecté d’être massivement sur estimé.
Ceci a déclenché une colère très largement partagée à travers les centaines de milliers de pêcheurs récréatifs en mer qui ne croient pas du tout que ces mesures soient en rapport avec leur impact sur la mortalité des bars.
Au final, Angling Trust ne croit pas qu’il puisse encourager ses adhérents à participer à cette collecte de données au travers du projet « Sea Angling 2016 »
Mais Angling Trust reconnaît que la gestion efficace des pêcheries exige des données de grande qualité, prenant en compte avec une grande précision les débarquements et les mortalités de la part de toutes les activités, y compris celle des pêcheurs récréatifs. Ceci étant, les décisions devront ensuite être basées sur ces preuves et refléter les résultats des données collectées.
La Commission de l’UE est actuellement en train de prendre connaissance des données du Royaume Uni et notamment celles correspondant aux bateaux de moins de 10 m.
Dans le même temps, le CEFAS et MMO (Organisation pour la Gestion de la Mer) sont en train de développer un projet d’échantillonnage en vue de déterminer les débarquements non déclarés.
Une fois que ceux-ci seront enfin inclus dans les données finales, il se pourrait bien que l’impact des pêcheurs récréatifs soit revu à la baisse de façon très significative.
La contribution active d’Angling Trust à tout système futur de collecte de données est suspendue aux conditions suivantes :
Des progrès très importants devront avoir été faits dans la collecte précise des données des débarquements/de la mortalité par pêche provenant de toutes les activités. Ensuite, les décisions devront être basées sur ces preuves et reflèteront les impacts sociaux, économiques et environnementaux de tous les secteurs impliqués d’une façon équilibrés et proportionnée.
David Mitchell, le directeur de campagne pour la mer à Angling Trust a affirmé : « Nous n’avons pas de problème de principe pour demander aux pêcheurs récréatifs de fournir leurs données….Mais ce qui nous pose problème est que la collecte de données concernant les professionnels est tellement imprécise qu’on peut y perdre la pêche d’un chalut en entier.
Les résultats de « Sea Angling 2012 » ont abouti à cette estimation selon laquelle les captures des récréatifs représenteraient 30% de tous les bars capturés. Or, dans le même temps, les scientifiques nous informent que les collectes des données professionnelles sont inadéquates et que les chiffres exacts pourraient être 3 fois supérieurs aux chiffres officiels.
« Ce qui fait que les pêcheurs récréatifs paraissent responsables d’un impact bien supérieur à leur véritable impact. Jusqu’à ce que ceci soit résolu, nous ne voyons pas comment une collecte volontaire de données de la pêche récréative pourrait apporter une contribution positive pour les pêcheurs de loisir en mer au Royaume Uni.
« On continue à nous dire que l’étude « Sea Angling 2012 »a aidé les décisionnaires locaux et nationaux pour prendre des décisions équilibrées et bien informées.
Dites cela aux pêcheurs de loisir en mer au Royaume Uni qui ont été stupéfaits par le récent moratoire de 6 mois, puis 1 seul poisson par jour alors que les bateaux de moins de 10 mètres avec des filets maillants – ceux dont les débarquements ne sont pas connus précisément—ont bénéficié d’une augmentation de leur quota mensuels »

Rappel de l’histoire : Aux USA, le problème de savoir précisément qui prenait quoi s’est posé de la même façon qu’en Europe. La collecte des données basée sur une démarche volontaire a là aussi échoué. Un système obligatoire a donc été imposé : ce système avait forcément un coût. C’est la naissance du permis de pêche.
Maintenant, tous les états côtiers nord-américains ont un permis de pêche pour la mer, les pêcheurs récréatifs sont devenus une vraie force avec une organisation impressionnante et des moyens : et ça marche.
Sauront nous anticiper et nous approprier, nous les pêcheurs récréatifs, un tel changement nécessaire ? Ou bien va-t-il falloir qu’on nous l’impose?
Le WGRFS (Groupe de travail sur les Etudes des pêcheries récréatives) du CIEM (Centre International pour l’Exploration de la Mer) devrait finir par le proposer très prochainement. C’est dans l’ordre logique de notre refus permanent d’avancer.
http://www.ices.dk/community/groups/Pages/WGRFS.aspx """"


pour ne pas polémiquer avec les uns et les autres je me contente juste de copier/coller le texte, à chacun de se faire son idée ...........

Oui. JE vote oui. MAiiiissss avant de faire gober ça aux pro du secteur... ça risque de faire des barricades et des twingo qui crâment.