Les hirondelles pourraient cacher des capacités intellectuelles bien supérieures à ce que l'on pense en général.

______\ Dans cette incroyable vidéo, les oiseaux déterminés montrent leurs fantastiques talents d'ouvreurs de portes, dans un parking au Canada. Avez-vous déjà vu un oiseau ouvrir une porte ? Un chien, pourquoi pas, un chat, très certainement, mais un oiseau ? Il semblerait pourtant, qu'au Canada, les hirondelles soient dotées d'un talent très particulier : elles ont appris à ouvrir les portes automatiques d'un garage afin de pouvoir retourner sur leur lieu de nidification.
______\ En novembre dernier, l'Université de Victoria, au Canada a installé un nouveau parking à vélos sur son campus. Et pour empêcher les hirondelles d'installer leurs nids dans le bâtiment, des portes automatiques à détection de mouvements ont été ajoutées. Toutefois, les hirondelles ne se sont pas laissé abattre… « Sésame, ouvre-toi ! » Très rapidement, les hirondelles ont découvert comment ouvrir les portes les empêchant de retourner à leur nid. Elles ont tout simplement appris à voler… devant les détecteurs infrarouges de mouvement ! Pas bête l'hirondelle !

Intelligence animale à l'œuvre* : "Qui aurait pu savoir qu'elles comprendraient comment ouvrir les portes", s'exclame Joanne Mc Gachie, de l'Université de Victoria, auprès de The Guardian. "Nous ne savons pas vraiment depuis combien de temps elles font cela. Probablement depuis le début de la saison de nidation, il y a quelques semaines", ajoute-elle. Selon Dick Cannings, biologiste spécialisé dans les oiseaux, les hirondelles migratrices ont très probablement appris, de manière spontanée, à ouvrir ces portes. Leur objectif ? Retourner à l'endroit où elles ont construit leur nid l'année précédente. Et en volant sans arrêt devant les portes, elles ont sûrement découvert le truc par accident. "Leur vol discontinu a forcément déclenché les détecteurs de mouvements ouvrant ainsi les portes. Cela a été répété à chaque fois qu'elles tentaient d'entrer", explique-t-il. Nids bien installés : Il semblerait que les hirondelles installent leur nid dans le parking depuis maintenant plus de 20 ans. "En général, elles se dirigent droit vers les capteurs et appellent.
______\ Bien qu'un seul oiseau soit capable de déclencher l'ouverture, la porte s'ouvre plus rapidement si deux ou trois d’entre eux volent devant les capteurs. À l'ouverture de la porte, d'autres oiseaux en profitent également"."Parfois, les oiseaux doivent passer plusieurs fois avant d'obtenir la bonne position qui déclenche les détecteurs", détaille Ann Nightingale, ancienne président du Rocky Point Bird Observatory de Victoria. Bien que l'autre entrée du parking soit ouverte, les hirondelles ont pris l'habitude de passer par les portes automatiques. Et, malgré la présence d'ouvertures dans les écrans d'acier situés autour de la porte, les oiseaux préfèrent déclencher les détecteurs de mouvements plutôt que de profiter des ouvertures permanentes. Après observations, il semblerait que pas moins de dix nids aient été installés dans le parking. Ouvreurs de portes : Bien qu'étonnant, ce talent n'est pas unique chez les oiseaux.
______\ Les ornithologues se sont, depuis longtemps, aperçus que les hirondelles étaient des parents inventifs et dévoués. "J'ai déjà vu des hirondelles faire des choses remarquables lorsqu'elles choisissent un lieu de nidification", précise David Fraser du Ministère de l'Environnement de Colombie Britannique. Il a ainsi déjà observé des hirondelles rustiques sortir et rentrer avec les camions d'une mine de charbon dans les Rocheuses canadiennes, mais aussi des hirondelles bicolores nicher dans un tube creux à l'arrière d'un camion. Les parents suivaient le camion afin de pouvoir nourrir leurs petits. "La colonie d'hirondelles du rivage située sur une pile de roches au bout de la pointe d'un glacier dans le Yukon est très certainement le site de nidification le plus opportuniste et risqué que j'aie jamais vu", ajoute-il.

En savoir plus : http://www.maxisciences.com/hirondelle/ ... 32741.html
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vidéo principale http://www.maxisciences.com/hirondelle/ ... 32741.html 1’35 sur Gentside

* pas de comportement instinctif donc, c'est bien par l'observation (..tout comme le poulpe),la déduction, en faisant la relation de cause à effet qu'elles ont compris qu'en évoluant devant la cellule (ou, à minima, dans un secteur donné) elles pouvaient entrer et sortir à volonté, selon leurs besoins, par rapport au ravitaillement de leurs petits en particulier.

Nota : Je connais ds ma région une chienne – berger malinois femelle des gérants d’une gde enseigne de bricolage – qui entre et sort à loisir des bureaux en passant, même tte seule qd il n’y a pas de client, devant le détecteur de mouvement commandant l’ouverture automatique des portes coulissantes d’accès au magasin dont elle a parfaitement intégré le fonctionnement .

Bon Week-End à tous,
Caadix … … / Roland

Un papa-poule « grenouille-taureau » africain / baby sitter creuse un canal d’irrigation dans l’urgence, moins d’une heure avant la cata (!) pour lutter contre la sécheresse et sauve ainsi toute une génération de de têtards (dont les siens).

2'43 https://www.youtube.com/watch?v=l3uO2lO9JDk commentaire David Attenborough

--> Autre, pour confirmation : ce comportement "altruiste" n'est pas un cas isolé 3’26 https://www.youtube.com/watch?v=xlPwPxHIzNg

Traduction du commentaire (ds l'esprit) : Le mâle de la grenouille-taureau africaine (Pyxicephalus adspersus), la plus grosse grenouille d’Afrique est très agressif mais c’est malgré tout un père dévoué. Les grenouilles-taureaux déposent leur frai dans des petits trous d’eau situés à la périphérie de mares plus conséquentes et quand la période de reproduction a cessé, un mâle unique reste pour s’occuper – à lui seul – de la génération de têtards tout juste éclos. Sous le soleil d’Afrique, l’eau s’évapore vite et si le trou d’eau commence à s’assécher, tous les petits seront tous morts dans moins d’une heure… En père dévoué, donc, il creuse un chenal pour canaliser tout son petit monde vers un autre point d’eau…il faut qu’il fasse vite ; l’entreprise est de taille, mais il est très déterminé ! Ca y est, la voie est libre ! Les voilà qui dévalent le chenal fraîchement ouvert en nageant, entrainés par le courant d’eau : à quelques exceptions près, les têtards sont tous sains et saufs !

 Intelligence animale propre à l’espèce Les Grenouilles Taureau n’ont pas attendu les travaux du grand irrigateur, concepteur et réalisateur du canal du midi, Pierre-Paul Riquet avec ses réserves d’eau naturelles du barrage dédié de St Ferréol (Haute-Garonne) ni les ingénieurs géniaux du canal à écluses étagées de Panama qui relie deux océans aux niveaux différents pour accomplir naturellement cette œuvre – remarquable dans le monde animal – de Génie Civil qui demande, à minima, d’intégrer la notion du principe des vases communicants, et du débit des fluides en fonction d’une pression donnée pour que tous ces fragiles bébés soient transportés très rapidement d’un point d’eau s'asséchant vers un autre bien achalandé en eau mais toutefois sans violence pour leur conserver les meilleures chances de survie !!
______\ QUI ( ?) a ciselé l’ADN de ces brutes épaisses de grenouilles-taureaux qui engloutissent sans distinction tout ce qui passe à portée de leur large gueule puissamment armée de dents cette Sagesse Instinctive pour leur inculquer ces notions pratiques élémentaires de "Génie Civil" et d’abnégation qui dépassent l’entendement (pour un animal) ? Le Hasard ? L’Evolution ? Re-« Mère Nature » ? ou plus simplement un Concepteur Intelligent ?!

 Notez que lui aussi, le père, oncle et parent de ces têtards, est en danger à cause du cagnard qui règne en maître sous ces latitudes, mais sans hésiter, dans sa tête, c’est « les petits d’abord » !

c'est exactement ainsi que les cultivateurs d'Afrique du Nord (fellahs) procédaient à l'aide d'une "bêche" (c'est comme ça qu'on appelait la houe là-bas) pour ouvrir et fermer des rigoles afin de canaliser l'eau qui venait du réservoir pour arroser les divers secteurs du jardin potager, sous les oliviers

Cachalot – physeter macrocephalus – Sperm Whale (en anglais)

______ \ Pour aller chercher à plus de 1000 m de fond les calamars géants, son mets préféré, il doit sonder à pic et descendre très vite car c’est un mammifère, qui ne respire donc qu’à l’air libre. Par conséquent, même si c’est un champion toutes catégories de l’apnée (+ d’une heure, paraît-il !), c’est une contrainte dont il doit tenir compte… et diviser ce temps par deux pour savoir ce qu’il lui en reste pour chasser à l’aveuglette, là-bas, tout en bas, dans le noir absolu, dirigé par son seul sonar !!
______ \ Heureusement pour lui , il a été doté d’outils pour cela : une queue et des reins puissants, et le liquide huileux qu’il a dans sa tête (environ 2000 litres : le fameux spermaceti ou « Blanc de Baleine » si prisé dans les cosmétiques et qui a bien failli être la cause de la disparition de l’espèce avant l’interdiction totale de pêcher ce cétacé décrétée dans les années 80 !) et qu’il peut densifier à sa guise en laissant entrer de l’eau froide par des canaux naseaux, ce qui permet de le figer, le « cristalliser » en quelque sorte comme cela se passe pour la paraffine contenue dans le fuel en période hivernale (galère du chauffagiste et des garagistes ), lorsqu’il gèle dur sur des tuyauteries extérieures mal protégées ; mais ça lui permet de densifier sa tête et ainsi de pouvoir couler aisément afin de descendre rapidement sans effort comme un apnéïste de compétition qui s’aide de poids sur glissières pour cela (cf le film "Le Grand Bleu"). Il garde ainsi ses forces intactes pour ses chasses abyssales et sa longue remontée vers la surface. On a retrouvé, par 3000 mètres de fond, un cachalot qui était resté coincé dans des câbles téléphoniques intercontinentaux immergés à cette profondeur !!

 Cachalot contre calamar géant 48’57, en français

https://www.youtube.com/watch?v=mC6xHQ1ds1E https://www.youtube.com/watch?v=_z2Lfxpi710

[ "Bonus" : Cette petite animation du Muséum d’Histoire Naturelle De Te Papa Tongarewa en Nouvelle-Zélande (2'35) pour ns aider à comprendre brièvement comment cela se passe]

_____\ L'idée dont j'aimerais vous entretenir aujourd'hui, c'est qu'au-delà des 200 m, c'est la nuit noire intégrale, absolue, dans les profondeurs abyssales de l’océan et que le cachalot doit descendre encore 800 à 1000 m plus bas pour aller débusquer ses proies quotidiennement (les calamars géants) dans un secteur où ils sont le plus vulnérables : oxygène raréfié, 10% du taux que l'on trouve en surface, donc moins rapides, moins réactifs, et températures glaciales, de moins de 1°, donc passablement "ensuqués" . Rappelons-nous que – vu sa masse, plusieurs dizaines de tonnes – il doit ingérer 1 tonne de nourriture par jour, des calamars essentiellement.
_____\ Quand on voit le concentré de "technologie biologique" qu'il y a dans sa tête (c'est par ailleurs le plus gros cerveau du monde animal !), les phénomènes de figeage/liquéfaction quasi instantanés du spermaceti et la proie qui est ciblée 1000 à 1200 m plus bas, tous les jours et sans paliers de décompression intermédiaires (pas le temps, c'est en apnée), on ne peut voir là que la signature d'un Grand Créateur qui a tout planifié, l'Evolution est absolument incapable d'aboutir à une technique aussi élaborée pour atteindre un but précis *... et qui fonctionne merveilleusement bien depuis la fondation du monde (des milliers, voire des millions d'années peut-être).

* comment pouvait-elle savoir, l’aléatoire et hasardeuse Evolution, qu’il y avait ce formidable garde-manger au n’ème « sous-sol », à l’aplomb 1 à 2 km plus bas et qu’il lui fallait concevoir une super machine biologique - un sous-marin géant pesant 20 à 30 tonnes, qui fonctionne à la verticale et dont le carburant serait, paradoxalement, stocké aux abysses - pour aller réguler au jour le jour la prolifération de ces redoutables créatures que sont les calamars géants – qui remontent en bande organisées toutes les nuits pour décimer les bancs de fish en surface – et qu’on a surnommés, non sans raison « diables des mers » ?!!!

Ils sont futés ces petits bestiaux ! N'est-ce pas un grand privilège que de les côtoyer ?

(Perroquets) --> https://vp.nyt.com/video/2016/04/18/390 ... g_360p.mp4

 Et si… le motif pour lequel les cachalots descendent si profond pr aller se nourrir quand ça leur chante était tout à fait différent ? …

... Cela n’engage que moi, certes, mais voici mon idée :

______ \ D’abord, pour ceux qui peuvent la réaliser, faites cette petite expérience : prenez un tube PVC (pr le poids, léger) de diam 40, longueur 4 m, allez au bord d’une piscine et si vous voyez au fond une feuille morte qui a coulé avec le temps, ou un petit objet (inf aux 34 mm du trou intérieur) qui ne flotte pas, vous tenez votre tube à l’horizontale, il est forcément plein d’air, vous bouchez une des extrémités avec votre main , plongez le tube ds l’eau de manière à ce que l’autre extrémité soit juste au-dessus de la feuille ou de l’objet.
______ \ Maintenant, en retirant la main qui bouche le trou, vous allez sentir un puissant courant d’air provoqué par l’eau qui s’engouffre par le bas du tube sous l’effet de la pression du fond, entraînant dans son tourbillon le corps étranger visé qui se retrouve tout de suite nettement plus haut, plus loin dans le tube ; il suffit alors de reboucher le tube de votre côté, de sortir l’ensemble et de libérer l’eau sur la pelouse … et la piscine est propre… et on n’est là qu’à quelques mètres sous la surface de l’eau !
_____ \ Alors imaginez par 1000 où 1500 m de fond ! Le cachalot -– dont l’évent est, rappelons-le « puissamment verrouillé »…* -– qui est descendu hermétiquement bouché avec, à l’intérieur de son corps, la pression de surface, celle de la zone pélagique, n’a plus qu’à ouvrir au maximum son unique maxillaire fortement denté (l’inférieur) à proximité immédiate de la proie écho localisée (les calamars géants font au minimum 50 kg, c’est déjà de beaux « bébés », mais il y en a de beaucoup plus gros) pour que celle-ci soit irrésistiblement engloutie, aspirée par un vortex d’enfer d’une violence telle qu’elle n’en a jamais connu auparavant jusqu’à cette fâcheuse expérience … qui sera pour elle la dernière .C'est un mammifère, avec des poumons comme nous alors je suppose que la membrane intérieure, tout comme notre diaphragme humain, doit équilibrer les pressions après coup mai là je ne sais pas. De toute façon le pb est géré d’une façon ou d’une autre, puisque même sans ma théorie, il faut bien qu’il ouvre la bouche aux abysses, dans ces pressions phénoménales, pour les manger ses calamars !!

Allez, je vais me coucher… suis content d’avoir pensé à ça… et j’aime à penser aussi que j’y ai peut-être été un peu aidé par Celui à qui rien n'échappe, notre Créateur à tous - que nous en acceptions l'idée ou non - et qui supervise tout jusqu'à l'accomplissement de son dessein immuable : sa "signature" est dans son nom, un tétragramme qui signifie "il fait devenir". 


 * Au fait, pourquoi ? On se le demande, quelle nécessité y avait-il à ce qu’il développe cette aptitude particulière ?? Sauf si…sauf s’il y avait un dessein particulier le concernant et désolé (pas trop), mais il semble bien que ce soit encore une fois le cas.

Intelligence animale : Animaux comédiens ou simulateurs

[Rappel : le Gravelot Kildir « aile cassée » = « arnaque à l’assurance » du 25/03/016 --> https://www.youtube.com/watch?v=DJTt5I8K4Rk ]

Aujourd'hui Un chat domestique qui se fait porter pâle pr échapper à une corvée (balade quotidienne au bout d’une laisse !) en faisant carrément le mort !

https://youtu.be/5sy1MDHZ27M?t=13


vidéo hélas non transmissible en "live"

Un roulé-boulé de commando digne des meilleures cascades de close-combat :

________ \ Araignée du désert de Namibie (carparachne aureoflava) qui dévale les dunes de sable en roulade continue pour échapper à un Pompile, une variété de guêpe qui veut à tout prix lui caser dans le corps une larve létale ! Comment sait-elle qu’une seule piqure suffit à lui pourrir la vie « vitam aeternam », en faisant d’elle un « zombie », une morte-vivante, un « garde-manger » sur pattes afin que le lardon de la guêpe puisse lui bouffer les tripes jusqu’à la vider intégralement de sa substance par l’intérieur ? Elles (toutes les araignées confrontées à la même situation) qui auraient les moyens de se défendre (venin + chélicères, leurs mandibules puissants), Qui leur a enseigné ?! Comment comprennent-elles tout de suite que leur seule chance de survie c’est la fuite immédiate, sans aucune discussion possible ?
________ _ Un Martien qui arriverait en parachute sur Terre sans connaître le principe de la roue crantée ou même de la roue tout court, tout comme le premier Humain, celui de nos origines, n’aurait-il pas un super exemple sous les yeux pour lui en suggérer l’idée ?

De la part du Grand Concepteur, n’est-ce pas là une façon de dire aux premiers humains (apparus en dernier, longtemps après tous les animaux, rappelons-le, même les évolutionnistes sont d’accord là-dessus) : « Devant un danger imminent, la meilleure façon de fuir rapidement c’est de rouler (en « tout terrain » autant que possible)… tant que vous ne saurez pas voler ! »… mais pour cela il vous suffira de regarder les oiseaux ou les insectes pour vous en convaincre !!... On y a mis le temps, mais aujourd’hui on peut voler, nous aussi (avions, Deltas planes, parapentes etc.) ; le vieux rêve d'Icare a enfin pris forme...Dommage que ce n'est pas seulement pour aller voir des pays lointains, c'est aussi et surtout pour aller bombarder lourdement les copains

--> https://www.youtube.com/watch?v=WFX8AEKTZNg 2'19 Pompile vs Tarentule 3’20

Voilà de quoi elle avait raison d'avoir peur !! https://www.youtube.com/watch?v=O0QDw39j9ms (vidéo 2).

PS 1 : La deuxième vidéo, en anglais, dit que la Tarentule lutte pour sa vie et le Pompile, lui, pour caser son petit et ainsi pérenniser son espèce. Même si parfois la guêpe est sonnée lors du combat, l'araignée perd invariablement et la guêpe parvient toujours à entrainer cette "proie" ou plutôt cette prisonnière inerte beaucoup plus grosse qu'elle (+ sieurs fois son poids) bien à l'abri vers son propre terrier, malgré les obstacles (cailloux, brindilles) afin de surveiller la croissance de sa progéniture.

PS 2 : Regardez ds la vidéo n°2 le jeu de jambes de ce poids hyper-plume de Pompile pr arriver à caser son fiston (sans y laisser sa peau )... impressionnant !!

Intelligence animale :

Que de QI dans cette relation Pompile / araignée Caparachne aureoflava !

• Premièrement, le pompile (Pompilus) qui construit son terrier à proximité « raisonnable » de celui de l’araignée qu’il envisage de « coloniser », sachant qu’il devra y rapatrier sa très lourde proie inerte, donc pesante comme une ânesse morte, en la tractant tout seul comme un grand, par monts et par vaux (à son échelle, of course).
• Deuxièmement, l’araignée qui joue son vatout dans un roulé-boulé d’enfer qui l’emmène très vite hors de la zone des hostilités… mais surtout loin, très loin en contrebas de son doux terrier climatisé où elle a été agressée (rappel : 30 cm de profondeur donc loin de la chaleur torride de la surface du sable et des rayons directs du Soleil ).
• Maintenant on pourrait se dire que si la Guêpe (le Pompile) avait eu de la suite dans les idées, il lui aurait suffit d’aller cueillir d’un coup d’ailes l’araignée au bout de sa folle dégringolade et, une fois celle-ci stabilisée, profiter du bref instant de flottement qui lui est nécessaire pour retrouver ses esprits (tournis) pour lui instiller vite fait, « in the baba » l’œuf qui porte son rejeton…. Oui mais voilà, comment transporter Caparachne Aureoflava sur une aussi longue distance - plusieurs dizaines de mètres – pour ramener sa capture au terrier et en remontant la pente en plus ! Par la voie des airs ? ça, c’est hors de question : un pompile c’est costaud, certes, mais ce n’est quand-même pas un hélico de combat « transport de troupes » ! Conclusion de la chose, Pompile n’essaye même pas et laisse tomber la traque.

Ce que je ne sais pas, c’est si l’araignée retrouve le chemin de son terrier initial, en position « dominante » (haut perché) et y retourne une fois l'alerte passée – sûrement, à mon avis, si elle a des petits sur qui veiller (régulation de température oblige, par exemple – mais ce qui est certain c’est qu’elle doit se recaser en hauteur de manière à pouvoir re-débouler en catastrophe en cas d’urgence caractérisée. On comprend bien (et elle aussi d’ailleurs ) que si elle avait eu la mauvaise idée de faire son terrier initial das un cul-de-sac, tout à fait en bas des dunes, au fond d’une cuvette, aucun "plan B", aucune refuite, aucun échappatoire n’aurait été possible face au terrible Pompile, ça n’aurait même pas été « échec et mat », mais directement « Pat » tout de suite tant la situation aurait été bloquée .

Le Renard roux Nord-américain plonge la tête la première à près d'un mètre sous la neige pour aller cueillir des mulots... en se fiant au champ magnétique terrestre pour les localiser !

--> https://www.youtube.com/watch?v=D2SoGHFM18I 2'48


Traduction libre mais esprit fidèle du commentaire en anglais :

Le Renard… Ce canidé futé à comme atout une palette remarquable de talents divers qui lui permettent de débusquer des mulots sous près d’un mètre de neige.
________ \ Une épaisse couche de neige recouvre les Monts Noirs des contreforts des Rocheuses, qui s’étendent sur les deux Dakotas, celui du Nord et celui du Sud et là, bien cachés sous le manteau glacé, suivre la trace des mulots devient un véritable challenge. Attraper quoi que ce soit (dans ces conditions) pourrait paraître sans espoir… mais pas pour lui : un énorme plongeon et il ressort avec un écureuil terrestre tapi sous trois pieds de neige !
________ \ Mais comment peut-il faire cela ? Il a localisé quelque chose, il concentre toutes ses facultés et a besoin d’une totale tranquillité. Ses oreilles peuvent percevoir le moindre craquement d’en dessous la neige. Mais il y a souvent comme une embrouille et il se retrouve avec les mains vides jusqu’à ce qu’il se tourne vers le Nord. Mais comment est-ce possible ? Aussi incroyable que cela puisse paraître, les scientifiques pensent aujourd’hui qu’ils se repèrent grâce au champ magnétique de la planète et qu’ils en utilisent les informations pour géo localiser et atteindre leurs cibles !!
________ \ La moindre distraction et c’est l’échec (la fuite éperdue des mulots sous la neige) ; mais quand le Nord entre dans son collimateur et qu’il y fixe sa ligne de mire, sans en dévier, cela lui garanti invariablement un repas avec un taux de réussite avoisinant les 75%
Pas mal pour des « tirs de mortier » au jugé, à l'aveugle, Non ?

Qui ? s'est occupé de lui, pour que son espèce puisse endurer l'hiver en trouvant coûte que coûte les indispensables protéines et les calories qui vont avec afin de pouvoir survivre aux grands froids sans trop d'encombre ?

Fourmi argentée du Sahara Cataglyphis bombycina/bombycinus D.Attenborough 12min31

--> https://www.youtube.com/watch?v=mCaVvHeI8jU 12'31 --> Dans le Sud Tunisien 7'04

Traduction libre - mais fidèle au texte - du commentaire de la vidéo :

________ \ Est-ce que qui que ce soit peut survivre au grand soleil du grand désert d’Afrique du Nord (Sahara) lorsqu’il est à son apogée, au Zénith, en plein midi ? Il est près de midi, précisément; un lézard-crapaud français (?) est affamé, il est au aguets. Ses écailles réfléchissantes renvoient une partie des rayons du soleil ; néanmoins, la chaleur est insupportable. Ses proies (les fourmis argentées) n’ont pas quitté leur terrier depuis le matin. Le lézard est le dernier animal à rester sur les dunes, mais même lui ne peut tenir plus longtemps. Pour aller plus loin, il lui aurait fallu une combinaison de spationaute… et d’une certaine manière, c’est ce que les fourmis ont ! La peau velue et cuirassée des fourmis argentées réfléchit la lumière. Elles peuvent tolérer des températures qui tueraient n’importe quel autre animal. Mais même ainsi équipées, elles ne peuvent survivre que moins de dix minutes sous le soleil de midi. Le temps est précieux. Pour les fourmis, c’est la course pour trouver de la nourriture dès que leurs prédateurs sont tous retournés sous terre. Elles n’ont pas les moyens de gaspiller la moindre seconde, aussi, dès que la voie est libre, elles foncent pour essayer d’arracher quelque chose des griffes du soleil, avant qu’il n’ait fini par tout consumer.
________ \ Elles font le point à chaque changement de direction, chaque dénivelé, de manière à savoir très exactement où elles se situent par rapport à leur nid. Il ne leur reste plus que 4 minutes (au compte à rebours) et elles trouvent une victime de la canicule, un repas ! (une grosse mouche) mais ça va leur demander un effort monumental pour la ramener à la maison (3’02). Trois minutes ont passé et la chaleur devient assommante, 53° Celsius… mais elles sont déjà ( ? fourmi mourante) ; une minute de relâchement et l’opération est compromise : quelque chose doit changer sans plus tarder ! [=> mouche débitée partiellement sur place (à 3’53) et transportée en morceaux].
________ \ La fourmi argentée est la plus hardie de tous les habitants du désert, mais même mais elle ne peut toutefois pas survivre dehors non plus, exposée au « cagnard » de la mi-journée plus longtemps que quelques minutes.

A partir de 4’45, la vidéo montre l’équipe de cameramen qui a filmé les fourmis dans le Sud tunisien et en Egypte. Après plusieurs expériences sur le tas, ces scientifiques de terrain en sont venus à la conclusion que si ces fourmis faisaient notre taille, elles courraient à 280 mph (miles par heure) soit plus de 450 kmh !!

________ \ Personnellement, j’ai noté le balayage incessant qu’elles opèrent avec leurs pattes à proximité immédiate de l’entrée du nid. Il me semble qu’elles brassent le sable pour en modérer, autant que faire se peut, la chaleur extrême ?!

Des combinaisons de spationautes à la "Fratrie Bogdanov" pour équiper des fourmis - modèle de série - afin qu'elles puissent trouver un créneau horaire pour se nourrir quand tous les prédateurs ont capitulé, "jeté l'éponge", il fallait y penser ! Et IL y a pensé, bien avant que nous n'apparaissions sur la Terre ! Nous, il a fallu que nous atteignions le 20ème siècle de notre ère pour enfin "concevoir " la combi de l'espace !!!

Fourmi argentée du Sahara Cataglyphis bombycina/bombycinus , suite : Des sprinteuses dans la fournaise...

Dans cette superbe vidéo de 2’52, citée ici, hélas seulement pour mémoire https://www.youtube.com/watch?v=w9KDM4C1kVg#t=15 car elle a malheureusement été bloquée depuis sur YouTube par BBC Worldwide pour des raisons internes de droits d’auteur, le très excellent narrateur/commentateur de films animaliers Sir David Attenborough expliquait que le challenge quotidien du peuple des Fourmis Argentées était le suivant :

1. Il leur fallait couvrir un maximum de terrain aller-retour en moins de 10 minutes pour cause de contraintes solaires dans la fournaise saharienne de la mi-journée (53° Celsius !!), et trouver très vite quelque chose à manger à ramener à la collectivité ou colonie, d’où leur quête rapide, leurs pérégrinations, leur furtive maraude en zigzags ponctuée de brefs relevés topographiques ou plutôt points « GPS » comme le suggère Siggi Bolek, l’entomologiste et conférencier allemand que je mentionne ci-après, d’où leur célérité spectaculaire.

2. Et qu’il leur fallait ensuite regagner dare-dare leur fourmilière tempérée en fonçant comme des V2, à vitesse grand V, en ligne droite, avec en plus leur butin à charrier, pour avoir des chances de ne pas rôtir elles-mêmes sur place.

________\ Ce qui veut dire en clair et pour l'exemple, que sur un périple aléatoire, un parcours en zigzags allant d’un point A (le nid) à un pt L , le pt le plus éloigné et logiquement celui ou elles trouvent de quoi manger pr le groupe, elles font 5 « zigs » (B,D,F,H,J) et 5 « zags » (C,E,G,I,K) et qu’ensuite, arrivées à L, en une fraction de seconde elles doivent gérer toutes les données enregistrées, faire la synthèse de tous les points GPS pour pouvoir rentrer au plus vite au bercail avec leurs emplettes afin de ne pas succomber aux coups de massue solaires ; et donc être en mesure de faire le sprint final L --> A « à fond la caisse », en ligne droite, démontrant ainsi « de facto » que mathématiquement parlant, le plus court chemin d’un point à un autre c’est bien la ligne droite !!

Tiens-tiens-tiens... … ça me rappelle une des vidéos que j’ai mise sur le forum et sur laquelle on voit un poulpe musarder çà & là sur une aire assez conséquente autour de son repaire et qui, à la moindre alerte et d’aussi loin qu’il soit arrivé, fonce la tête la première, droit devant lui comme une fusée pour se calfeutrer directement dans son trou.
Voici les liens des vidéos du conférencier allemand ; « Wüste ameise » signifie fourmi du Désert, c’est bien de cataglyphis bombicina ou bombycinus dont il est question ; même si l’on ne comprend pas l’Allemand, d’après les schémas exposés on comprend bien ce qu’il veut démontrer et que j’ai résumé ci-dessus.

• Lien A : Fourmis du désert (cataglyphis bombycina/bombycinus) conférencier allemand Siggi Bolek 11’40 https://www.youtube.com/watch?v=SZ6zjgkLWCc quête en zig-zags & retour direct « home ».
• Lien B : Autre similaire  Siggi Bolek 9’38 https://www.youtube.com/watch?v=QAEyiFKhVQw

Notez que pour toutes les fourmis du monde, les indications (type de nourriture trouvée, quantité, distance, dangers etc.) se transmettent par messages chimiques secrétés à dose homéopathiques (Phéromones), mais que dans cet environnement hostile de chaleur écrasante / vents desséchants (sirocco) il est hors de question d’envisager de laisser la moindre trace durable pour les copines d’où cette panoplie de techniques hors du commun pour que même ainsi elles puissent continuer à faire le job de nettoyeuses* pour lequel elles ont été conçues… Merci Qui ?!

nettoyeuses * : Quand j'étais étudiant, j'avais un ami, fondu de nature comme moi, qui était un super taxidermiste (Jean-Marc R.); quand il préparait un animal, il fallait qu'il parte d'un squelette hyper propre, presque un "Arthur"(squelette humain) en plastique de laboratoire ou de cours de Sciences Nat et pour cela, il curait au mieux les chairs de sa bête, après l'avoir délicatement dépecée et il en confiait la carcasse à une fourmilière... quelques temps après; il la récupérait absolument Ni-ckel et prête à "rhabiller" !!

Pour le fun et pour faire suite à la mention de Jean-Marc R., mon copain taxidermiste (expert en puzzles osseux ), voici une petite vidéo sympa :

Des fourmis « reconstruisent » un gecko (time-lapse inversé) 1’32, bluffant !

http://www.dailymotion.com/video/x1y2p8 ... se_animals

Caadix / Roland ...et bon W.E à tous

Intelligence animale : techniques expertes des Fourmis, « tir à la corde et haltérophilie » : impressionnantes démonstrations de puissance façon “ Force Basque”

Vidéo n°1 Les fourmis transportent un lézard mort comme « sur coussin d’air » sur terrain plat, puis à la verticale !!! Notez qu'il est tiré “les pieds devant”: avantage mécanique évident, 2 pattes + la queue = 3 bonnes prises dans l'axe du "cabriolet", donc trois teams d'attelage peuvent s'y coller.
________ \ Sur le plat, le gecko mort semble se déplacer sur coussin d’air pendant qu’il est tracté par un solide pack de fourmis… mais l’image d’une brosse à poils durs articulés (les pattes des fourmis “porteuses”) me parait plus appropriée. Il est indéniable, au vu de la deuxième vidéo, qu’il y a des “costaudes” dessous le corps du lézard pour le soulever du sol et donc d’en faciliter la glisse pour les autres membres attelés à tracter le butin en réduisant au maximum la friction au sol.

V.n°1 V.n°2
V.n°3

Vidéo n°2 « Fourmis légionnaires d’Afrique » en Français , Dorylus ou Magnans, 7’04 [20 millions de SDF (s) sur la route constamment] Des guerrières s’arque boutent comme on représente Atlas soulevant le monde pour sortir une branche tombée sur la trajectoire de la colonie en pleine migration et entravant sa progression (c'est flagrant à 1’41 et 2’10 à 16’’).

• Vidéo n°3 Fourmis : daisy chain blue ants killing giant millipede in Cambodia ! 3’30... avantages de la réaction en chaine à la « force basque »

Rappel hyperliens :
1 https://www.youtube.com/watch?v=rBVmJtQsGgM 9’13 Transport lézard mort
2 https://www.youtube.com/watch?v=PbjOrSnfJSo 7’04 Fourmis légionnaires d'Afrique décapitent Mante religieuse
3 https://www.youtube.com/watch?v=Oc56_-wuPVc 3’30 Fourmis du Cambodge chassent et rapatrient un gros iule, traction à la chaine

________ \ J’ai toujours entendu dire qu’une fourmi était capable de porter une charge qui représenterait 850 fois son poids ; aujourd’hui on parlerait même, dans certains milieux scientifiques, de 1000, voire 5000 fois, ce qui est faramineux… mais même si on en reste à la version des plus minimalistes avec “seulement” 50 fois, cela voudrait quand-même dire que si la fourmi faisait la taille d’un homme de 100 kg - déjà un bon pépère - elle pourrait porter à bouts de bras la jolie charge de … 5 tonnes (le poids d’un éléphant “moyen” ). Multiplié par une multitude de centaines de milliers ou même des millions d’individus, c’est une force armée à ne certes pas négliger .

NB : Quand on voit le poids insignifiant d’une fourmi et les prouesses exceptionnelles qu’elles sont capable de réaliser avec leur force, il semble bien que c’est beaucoup plus de 50 x leur poids qu’elles peuvent effectivement soulever ou déplacer (gravillons plus ou moins gros obstruant leur nid, segments de branche, feuilles mortes, bouts de bois et surtout proies parfois conséquentes, en s’y mettant à plusieurs, bien sûr).

Regardez également sur la V.n°2 comment la Mante religieuse est opérée de manière chirurgicale (ce sont ls termes employés ds le commentaire propre à la vidéo) et promptement décapitée (pendant qu'une autre guerrière lui muselle les mandibules pour l'empêcher de faire d'autres dégâts) afin d'éradiquer le problème à la base . Cela me rappelle une autre vidéo où, lors d'un conflit territorial, l'on voit une guerrière décapiter la reine adverse pour régler définitivement le conflit... je vous le dis, les gars, ça pense ces petites bêtes-là
En parlant de "frappes chirurgicales", voyez comment une guerrière vient terrasser sans appel le gros iule en lui injectant son poison neurotoxique directement à la tête [indiqué par une flèche sur la vidéo (interne à la v.)].

Serpent Volant (chrysopelea paradisi et ornata) de Thaïlande, Philippines, etc..

6’15 --> https://www.youtube.com/watch?v=D18YOJwuGEo

Content description: Chrysopelea is also known by its common name "flying snake." It climbs using ridge scales along its belly, pushing against rough bark surface of tree trunks, allowing it to move vertically up a tree. Upon reaching the end of a tree's branch, the snake continues moving until its tail dangles from the branch's end. It then makes a J-shape bend, leans forward to select the level of inclination it wishes to use to control its glide path, as well as selecting a desired landing area. Once it decides on a destination, it propels itself by thrusting its body up and away from the tree, sucking in its abdomen and flaring out its ribs to turn its body into a "pseudo concave wing",all the while making a continual serpentine motion of lateral undulation parallel to the ground to stabilise its direction in midair in order to land safely.

Traduction :
Description du contenu : Chrysopelea est aussi connu par son nom le plus courant de “serpent volant”. Il grimpe en utilisant les écailles à arêtes qui tapissent son ventre, se faufilant à travers les rugosités de l’écorce des arbres, ce qui lui permet de s’y déplacer verticalement sur le tronc. Jusqu’à ce qu’il en ait atteint la ramification finale, le serpent continue sa progression jusqu’au moment où sa queue pendouille à la fin de celle-ci. Il fait alors un arc en forme de J, se penche en avant pour choisir le degré d’inclinaison qu’il envisage d’utiliser pour contrôler sa trajectoire de glisse et choisir aussi une zone d’atterrissage. Quand il a fixé sa destination une fois pour toutes, il se propulse en projetant son corps pour s’écarter de l’arbre, rentrant son abdomen et évasant ses côtes pour transformer son corps en une sorte ”d’aile pseudo concave”, tout en continuant à faire une reptation latérale ondulante, parallèle au sol pour stabiliser sa direction, son cap tant qu’il est en l’air afin d’atterrir dans de bonnes conditions de sécurité.

Pour quelles raisons les ancêtres de ce serpent auraient décidé de quitter le plancher des vaches et de grimper au sommet d’arbres raides comme des mâts de cocagne pour ensuite s’élancer dans les airs et planer de branche en branche, d’arbre en arbre comme des gibbons ? Notez qu’ils ont reçu un équipement très spécial pour pouvoir avoir ce comportement particulier qui leur permet de grimper (écailles « pointées ») et de faire ces longs vols planés comme des frisbees linéaires et sinusoïdaux particulièrement efficaces ; notez aussi que la tête est toujours bien dans l’axe, comme celle d’un oiseau, afin de pouvoir garder le contrôle du vol et que la pointe de la queue arrive à maitriser la dérive, avec une certaine possibilité de correction de trajectoire.
Ils ne sont pas les seuls à « voler » contre toute attente, il y a aussi :
- Le Polatouche, l’écureuil volant du Delta du Mississipi https://www.youtube.com/watch?v=1-FHzf4xnWw
- Le dragon ou lézard volant https://www.youtube.com/watch?v=ewCCwMC46Pk
- L’exocet ou poisson volant (déjà évoqué plus haut dans le sujet, page 3) https://www.youtube.com/watch?v=szuchBiLrEM
- Chauves-souris (mammifères) : http://video.nationalgeographic.com/vid ... ts-tequila

Animaux volants « contre toute attente » (suite 1) :

- Une araignée volante / planeuse (Panama, Pérou), extra-plate, légère et surdimensionnée ( portance) du genre selenops regroupant 85 espèces : https://www.youtube.com/watch?v=QO34EoqwOkg 0’55

- Une fourmi qui « vole » sans ailes au Costa Rica (cephalotes atratus) :

https://www.youtube.com/watch?v=FntyuzeoWXA

autre : https://www.theguardian.com/science/vid ... tree-trunk

Notez qu’à la fin de l’hyperlien, tout est résumé (en anglais) : fourmis « glissantes » (dans l’air, parapentistes) qui se dirigent (to steer) vers le tronc d’arbre (tree trunk). Cette espèce est connue depuis des siècles, mais il n’y a que quelques années que l’on a découvert cette aptitude unique de glisser et se diriger dans l’air, lors d’une chute accidentelle, pour retrouver son tronc nourricier et regagner sa colonie de base.
________ \ Pour que tous ces animaux aient cette faculté remarquable de se déplacer dans les airs, sans ailes, il y a forcément une raison. Elle est évidente pour l’exocet, cette espèce de poisson-fourrage qui est pourchassée à mort, comme on le voit page 3 (« Hydroptère inversé ») : le but initial étant que l’espèce survive malgré tous ses ennemis souvent coalisés (daurades coryphènes, Frégates, Espadons Marlins, otaries et autres… et cela a bien fonctionné puisqu’il y en a encore et en nombre aujourd’hui.
________ \ Pour la fourmi parapentiste, cela saute aux yeux aussi : la fourmilière étant établie là-haut, dans la canopée de la forêt humide, en zone tropicale ou subtropicale, à 40 ou 50 m du sol, si l’une d’entre elles tombe à terre, elle est définitivement perdue pour la colonie et même perdue tout court car condamnée ; à une telle distance – pour elle c’est le bout du monde – et surtout privée des précieuses phéromones indicatrices, ces traces distillées par ses semblables, grâce à cette étonnante faculté de planer tout en dirigeant son vol vers son tronc d’arbre perso, là où son ses racines, elle a tôt fait de regagner le bercail et de reprendre sa place dans le trafic avec ses consœurs et copines… pour la pérennité de l’espèce.

______ \ Mais QUI, dans la nature a bien pu – depuis toujours – se soucier de la survie des espèces particulièrement exposées ?? Le Hasard ? l’Evolution ? « Dame Nature » elle-même ? Ou plus raisonnablement un Concepteur conscient et bienveillant qui a eu à cœur la préservation dans le temps de tout ce qu’il a conçu ? Et qui a donné à chaque individu et, collectivement aux espèces, un minimum de QI et inscrit dans leurs ADN des comportements grégaires avisés qui leur ont permis de passer les caps les plus difficiles.

PS : Pour ce qui est du serpent, il semble évident qu’il ne peut pas voler s'il est en train de digérer une proie encombrante (cf une couleuvre à collier, cousine, en train de digérer un beau gardon), alors, comment fait-il ? Il attend, bien calé sur une branche le temps qu’il faut, pour que la digestion se fasse ? Si c’est le cas il est alors particulièrement exposé, lui-même, aux attaques des rapaces ailés. Alors pourquoi vole-t-il ? Pour fuir ses propres prédateurs ? Pour mieux atteindre au sol, en passant par la voie des airs, certaines proies particulières, bénéficiant ainsi d’un effet de surprise certain ?... ??