A mon tour,
D'abord la route, longue ... Didier me rejoint, puis Bertrand, même si on ne peut se parler c'est quand même plus sympa.
Arrivée au camping après quelques errances, manque un peu de panneaux dans le coin, mais bon, "pour vivre heureux, vivons cachés"
Arno s'est déja occupé du repas, bar grillé au menu

, cool ma boite de raviolis gardera sa virginité.
Déballage et mise à l'eau, je fais un poisson maillé, parfait, me voila en confiance pour le lendemain

,soucieux de m'économiser je rentre sous les quolibets de mes petits camarades.
S'en suit un délicieux repas, et une petite veillée bien sympa qui me permettront de faire la connaissance de Baraka, Arno et Stillcut.
Le lendemain, réveil à l'aube, petit dej' et cap sur la ligne de départ. Dans la demi-heure je prend mon premier bar, non maillé, mais je me dis que c'est prometteur, erreur ...
Un second pinn's dans la matinée et la même chose pour mon partenaire, c'est beau l'esprit d'équipe mais ça fait zéro point
12h30 casse-croute, l'équipe se réunit pour mettre au point d'un plan d'action: quitter l'ile au plus tôt, et regagner la cote pour pêcher les bordures, "on ne fait bien que ce qu'on sait faire" .
Assez rapidement Bertrand valide un premier bar de 47 cm, ça motive.
Un second bar quitte sa cachette sous les algues, séduit par mon X-Layer, au combat je sent tout de suite qu'il est maillé, le l'amène jusqu'à ma main et là, catastrophe, je merdoit complètement, nervosité, maladresse, il se libère dans un splash sinistre sous le regard abasourdi de mon coéquipier. Moi je me liquéfie litterallement dans mon kayak, sans la présence des bouchons de vidange, je finissais au fond
Mais ce n'est que le début d'un festival de conneries:
- Quelques lancers plus tard, je vois mon leurre prendre la poudre d'escampette et filer dans les airs accompagné du bas le ligne, tel une comète de mauvais augure
- Je vient me coincer dans les rochers pour remonter tout ça, le temps de refaire mon bas de ligne soigneusement, la marée est descendue et je suis tout à fait échoué sur le rocher.
- Je descend et tire le kayak à l'eau mais la pagaie est prise dans le rocher et je casse le leash.
- Finalement, je remonte à bord, me prend le pied dans le fil de la canne posée dans le porte canne arrière, paf, le fil cassé.
Là, je commence à douter et me demander si je suis bien à ma place ...
Finalement c'est Bertrand qui saura en quelques mots, me remettre sous pression.
Et c'est reparti, dans les algues, je lance, relance, me déplace, je peigne les algues au X-Layer, et ça paye, un bar, 44 cm.
J'y retourne, plus motivé que jamais, le vent se lève et m'oblige à pagayer, m'en fout, j'ai la gnak, je me viens me "tanker" dans les rochers, je m'accroche aux algues, je lance, relance, pagaie
Je déloge un second bar, 48 cm.
Là le bateau commissaire estime qu'il serait plus judicieux de nous accompagner.
Et on y retourne, le vent forcit, mais on continue de plus belle, animés par la "Breizh'Iniut power"
Les herbiers sont ratissés sous une pluie de X-Layers.
Lorsque nous décidons de rentrer, il reste un peu de chemin, le vent de face nous mène la vie dure, après une journée de pêche assidue la pagaie se fait lourde et on en prend plein la gu...
Nous dépassons un cailloux, et Bertrand ne peut s'empêcher de me glisser:
" he ! on y retourne ?

"
J'expédie mon leurre dans les airs en guise de réponse, et ça repart pour une dérive ...
Nous rentrerons finalement, fourbus, avec le sentiment d'avoir fait le maximum sans nous économiser.
Au camp, une douche chaude, l'apero avec la team PEK, je suis bien ...
Nous rejoignons l'OBR pour la remise des prix et la paella, cafouillage dans le décompte, mais si, c'est bien 3 poissons en kayak
Le lendemain, la pluie n'empêchera pas une petite sortie et une séance d'échange de kayak et remontée à bord, dans l'humidité et la bonne humeur
Merci à tous pour cet excellent week-end.