Salut les épuisés
Faisons un petit point sur la fin du combat avec nos compagnons de pêche. Je parle des poissons, je me bastonne rarement avec les collègues pêcheurs.
Certains fishs (sinon tous) possèdent un mucus protecteur au dessus des écailles. Ce mucus est fragile pour certaines espèces et se reconstitue rapidement chez d'autres. Sans en faire une liste exhaustive, on va prendre trois espèces.
Le bar est (sans en faire une généralité ) notre poisson de prédilection pour sa légendaire combativité et ponctuellement je l'espère pour ses qualités gustatives. Ce prédateur d'affût se nourri principalement de crustacés. Il cherche dans les failles rocheuses et donc se frotte régulièrement aux balannes et autres moules, huitres, rochers nus. Sa "peau" est donc quotidiennement griffée, frottée, abîmée. Le faire poser dans un filet "doux" n'est donc pas un problème pour lui. Les toxines musculaires engendrée par la lutte pour sa survie sont bien plus dangereuses que le simple contact avec un objet MOUILLé .
Le maquereau est un pélagique, à part pour se gratter le dos sur le sable fin du fond de l'océan il n'est jamais en contact avec autre chose que de l'eau. Attraper un mac avec la main provoque une brûlure cutanée. Des expériences réalisées par un pote dans des bassins démontre que parfois les empreintes digitales humaines restent gravées et favorisent la mort du poisson dans la semaine qui suit. Bon, c'était dans des bassins, donc l'expérience peut être galvaudée, je l'entends.
Pour les dorades et autres sparidés ... j'y connais rien.
MAis bon, savoir si une pince buccale est préférable à une épuisette... suffit d'imaginer qu'on vous sortent de la piscine avec un treuil accroché à votre mâchoire, ou sur un filet. En même temps, un bar gobe des étrilles et des mini dormeurs, je suppose qu'il est habitué à se faire un peu défoncer la gueule.
En tout cas, épuisette ou pince, j'espère que labrax pourra se reproduire sans finir dans les filets de frayères, déjà ça serait bien non?
Bonne année les pékeux, c'est les derniers jours où l'on peut le dire. A plus sur l'eau les gars (et les fi' aussi

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