Merci pour vos conseils avisés.
Voilopek a vu la mer
Parti cet aprem de Beg ar Vill, sur l'aber-benoît, voile roulée autour du mât, lui-même couché sur le kayak. Je gagne à l'aviron la première île à tribord en sortant, après la balise rouge "le chien" qui indique l'entrée/sortie de l'aber benoit. Des cirrus zèbrent le ciel bleu m'indiquant qu'il y a un peu de zef. Il restera en fait à 2 beauforts, l'idéal pour une prise en main de la voile. Arrivé à l'île (Garo je crois), je débarque, je place le mât, déroule la voile et installe une latte celle du milieu car j'avais oublié celle du bas

Je pars au vent arrière, puis j'essaye au vent de travers, ça passe : le tempo ne gîte pas trop. Je vais plus vite qu'à l'aviron. Ensuite je constaterai que mon aviron traînant dans l'eau suffit à donner du cap pour tenter de remonter un peu au vent. je n'arrête plus de tirer des bords entre l'île et la plage de corn-ar-gazell (St Pabu). Je regagne finalement "le chien" et m'apprête à rentrer dans l'aber Benoit. Je vois des promeneurs sur le sentier côtier qui se sont arrêtés à regarder mon engin. J'aimerais bien être une petite souris pour entre les commentaires

Enhardi par une prise en main aisée, je décide même de ne pas rentrer à l'aviron, mais sous voile jusqu'à mon point de départ, ce que je fais en slalommant entre bouées et bateaux. Le tableau de bois n'a pas bronché et a parfaitement rempli sa mission. Mes seuls regrets : - qu'il n'y ait pas de fenêtre au bas de la voile (de temps en temps je soulevais le bas avec la pagaie pour voir si le champ était libre

- l'appareil photo que j'avais emporté pour vous faire un petit film et qui a fini à la baille

Je l'ai ramené à la maison et je l'ai ouvert et passé sous l'eau chaude, histoire de dissoudre le sel puis je l'ai mis au four (avec juste du poivre, puisqu'il était déjà salé

) encore chaud après les toasts du dimanche soir, pour qu'il finisse de sécher. En le retirant j'ai constaté que la condensation s'était accumulée sur les carreaux (viseur...) Je le laisse ouvert encore une journée. Je ne crois pas à cette opération de la dernière chance, mais sait-on jamais, foutu pour foutu

A part ça super content le jaja et madame aussi : "tu rentres déjà ?" - Bein oui, à la voile, je vais beaucoup plus vite.

J'en fus quitte pour préparer l'apéro
